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À propos de

The United States and International Drug Control, 1909-1997

Bewley-T's book

David R. Bewley-Taylor, Continuum, Londres et New York, 1999

Compte-rendu d'ouvrage

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Laurent Laniel

Une version légèrement modifiée de ce compte-rendu a été publié dans Cahiers de la Sécurité Intérieure, n° 2.

 


« The intellectual theories and ethical standards of utopianism, far from being the expression of absolute and a priori principles, are historically conditioned, being both products of circumstances and weapons framed for the furtherance of interests. »[1]

E.H. Carr [2] , The Twenty Years’ Crisis, 1939


 

Ce livre de David Bewley-Taylor est important car il s’agit du premier et du seul qui s’attache à retracer systématiquement l’histoire, des débuts à la fin des années 1990, de l’influence des États-Unis sur la politique internationale de contrôle des stupéfiants. Certes, on disposait déjà de bonnes études, quoiqu’un peu datées, qui permettaient de se repérer dans l’histoire du contrôle des drogues aux États-Unis, d’une part, et dans celle du cadre législatif et institutionnel spécifique aux drogues de la Société des nations (SDN) puis de l’Organisation des nations unies (ONU), d’autre part. On pouvait ainsi, par déduction et recoupement, se faire une idée générale du rôle considérable joué par les États-Unis dans l’avènement et la gestion du régime international de contrôle actuel[3]. Grâce à cet ouvrage, version revue et augmentée de la thèse de doctorat de l’auteur, on dispose désormais de données précises sur une longue période, qui permettent d’apprécier dans le détail les genèses, évolutions et entrelacements des deux régimes légalo-institutionnels, américain et onusien, de gouvernance des stupéfiants.

Outre qu’elle présente un grand intérêt en termes de connaissance, ou plutôt du fait même de cet intérêt, la lecture de cet ouvrage s’avère utile, voire indispensable, pour une autre raison : l’actualité. En effet, l’année 2008 sera celle de l’évaluation de la stratégie antidrogue mondiale adoptée lors de la vingtième session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies consacrée au problème mondial des drogues (UNGASS) tenue à New York en juin 1998[4]. Et le climat dans lequel se déroulera cette évaluation sera bien plus tourmenté que celui qui prévalait en 1998. Car, en ce début de XXIe siècle, le grand consensus international – ou, comme l’appelle Bewley-Taylor, l’hégémonie américaine – en matière de contrôle des stupéfiants qui prévalait depuis 1945 a vécu. Il laisse place dorénavant à un débat, de plus en plus houleux, entre les divers acteurs – organismes multilatéraux, ONG et surtout États – qui font la politique antidrogue mondiale. Précisons d’emblée que ce débat international ne peut être adéquatement décrit comme un conflit entre tenants de la « prohibition » et adeptes de la « légalisation ». N’en déplaise aux médias et à de nombreux politiques, la réalité est à la fois plus floue et plus complexe que cette description simpliste et stérile. On peut néanmoins distinguer schématiquement deux « camps ». Le premier est celui des partisans du statu quo ; il ne souhaite aucune réorientation de la législation ou de la stratégie mondiales de lutte contre les drogues illicites. L’autre camp, à l’inverse, souhaite que des réformes, de plus ou moins grande ampleur, soient mises en œuvre.

On peut tenter de décrire le débat en disant que les vues divergent ou s’opposent plus ou moins radicalement autour de quatre thématiques fondamentales qui structurent le champ du contrôle international des stupéfiants et en constituent les enjeux. Il est possible de se représenter chacun de ces axes thématiques comme une ligne entre deux points extrêmes – opposés et vécus comme incompatibles – sur laquelle chaque acteur doit prendre position[5]. Même si la plupart des acteurs ne se situent pas aux extrémités de chaque ligne, mais quelque part au milieu, leurs prises de position ne sont pas neutres. Elles reflètent les valeurs, pratiques et surtout les intérêts propres aux acteurs, vers lesquels ils s’efforcent de « tirer » la politique mondiale.

La première ligne d’opposition tient à la pondération entre action policière et action socio-médicale. Le problème ici posé est le suivant : pour lutter contre la consommation de drogues, est-il préférable de criminaliser les usagers en leur imposant de longues peines d’emprisonnement, comme c’est le cas aux États-Unis ? Ou vaut-il mieux employer des peines de substitution, voire décriminaliser l’usage, comme aux Pays-Bas ? Si la politique penche vers la criminalisation, alors les acteurs policiers en seront les principaux maîtres d’œuvre et se verront octroyer la part du lion des budgets antidrogue nationaux ; dans le cas contraire, ce sont les professions médicales qui auront la haute main et la plus grosse part du gâteau financier. En ce qui concerne les cultures illicites (cannabis, coca, pavot à opium)[6], selon qu’on favorise l’éradication des plantations ou la mise en place de cultures de substitution et de programmes de « développement alternatif », les acteurs prépondérants seront soit les forces militaires et policières, et même, désormais, des entreprises de sécurité privée et de mercenariat[7], soit les agences et ONG de développement.

La deuxième thématique porte sur l’opposition entre dogma et pragma. L’école américaine de la « Tolérance zéro », selon qui le problème des drogues doit et peut être totalement supprimé, s’oppose à l’école européenne de la « Réduction des risques » qui, ne croyant pas que le problème puisse être éliminé, cherche la meilleure façon de « vivre avec » tout en minimisant le plus possible ses conséquences néfastes[8].

La troisième ligne divise les donateurs, qui disposent de confortables marges d’autonomie politiques et financières, aux récipiendaires dépendants, pour qui aides et subventions sont un besoin vital, et dont les vivres peuvent être coupés en cas de déclaration ou d’action déplaisant à leurs bailleurs. Le gouvernement fédéral des États-Unis est le premier bailleur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le plus grand financeur de programmes bilatéraux de lutte contre la drogue dans les pays en développement. L’Union européenne et ses membres sont ensemble également des financeurs conséquents au niveau mondial, mais derrière Washington.

La quatrième et dernière thématique oppose les partisans de la réduction de l’offre aux tenants de la réduction de la demande des drogues illicites. Il s’agit ici de savoir si le dynamisme des marchés des substances illicites est due avant tout à la production ou à la consommation de drogues. Ainsi, certains soutiennent qu’il est plus efficace de consacrer les ressources à faire baisser la demande par la prévention et le soin, car la demande susciterait l’offre. D’autres – en premier lieu les États-Unis – affirment qu’il faut avant tout réprimer l’offre, car ceci est censé entraîner une moindre disponibilité des substances et une hausse de leur prix telle que les consommateurs potentiels seraient découragés.

En termes d’acteurs institutionnels, même si la configuration est en réalité plus complexe et plus mouvante, il n’est pas faux d’affirmer qu’au fond le débat met aux prises les États-Unis et L’Europe – c'est-à-dire l’Union européenne et plusieurs de ses États-membres –, non seulement parce que ce sont les deux principales sources mondiales de financement de la lutte antidrogue, mais aussi, et peut-être surtout, car il s’agit des deux principaux producteurs de doctrine en la matière, les « modèles » par rapport auxquels les autres pays se positionnent[9]. Ces doctrines, répétons-le, tendent à s’éloigner de plus en plus l’une de l’autre et leur confrontation sera le principal enjeu de l’évaluation de 2008[10].

David Bewley-Taylor nous fournit donc des clés historiques permettant de mieux comprendre la doctrine des États-Unis, acteur clé de la politique antidrogue mondiale dont la domination est désormais contestée par l’Europe. A l’aide d’archives officielles et privées américaines, britanniques, onusiennes, d’articles de journaux de diverses époques, d’entretiens avec des personnages clés et d’une vaste revue de la littérature, le professeur d’Études américaines à l’Université de Swansea au Pays de Galle montre notamment à quel point des origines, au tout début du XXe siècle, jusqu’à nos jours les législations américaines et multilatérales se sont développées symbiotiquement y synchroniquement. Le gouvernement fédéral a argué d’obligations internationales – en vérité fort peu contraignantes – qu’il avait lui-même largement contribué à faire exister dès 1909 afin de justifier le besoin d’adopter certaines législations – pour l’époque très contraignantes – aux États-Unis en 1914 malgré la vive opposition des États fédérés qui y voyaient une réduction drastique de leurs prérogatives au bénéfice de la fédération. Et vice-versa, arguant de l’existence de certaines législations fédérales basées sur la prohibition et la répression stricte de l’usage de certaines drogues, présentées à la fois comme moralement supérieures et très efficaces, Washington a entrepris de construire des normes internationales correspondant à ses propres valeurs et intérêts. L’auteur montre ainsi que les Américains se sont très tôt attachés à faire de l’un de leurs objectifs prioritaires – la suppression de la production de drogues, alors principalement les opiacés, à l’étranger afin de lutter contre la consommation interne – l’un des piliers de la législation internationale. Ils y sont finalement parvenus, mais pas avant la conférence de la Société des nations à Genève en 1931, et après avoir vaincu de fortes réticences… européennes. Le débat de ce début de XXIe siècle n’est donc pas inédit mais pourrait bien constituer une nouvelle phase d’une dispute plus ancienne.

Les puissances européennes, en particulier la France et le Royaume-Uni, tiraient à l’époque de substantiels bénéfices commerciaux du commerce de substances aujourd’hui prohibées, notamment à travers les monopoles du kif et de l’opium qui existaient dans leurs colonies. L’Europe, qui dominait alors le monde, était donc peu soucieuse de perdre de tels revenus au profit d’une puissance certes encore émergente sur les plans diplomatique et militaire mais qui constituait déjà un sérieux concurrent commercial. Pour Washington il était d’autant plus aisé et habile de s’en prendre de la sorte aux « drogues européennes » que les États-Unis n’étaient pas une puissance coloniale et qu’à l’intérieur même du pays la consommation de drogues était associée à certaines minorités ethniques – les Chinois, les Mexicains, les Indiens et les Noirs – alors méprisées par la société dominante… Bewley-Taylor note d’ailleurs que, pour les Américains, « le contrôle des drogues n’a toujours été que l’une des facettes d’une stratégie plus vaste guidée par un soucis réaliste de l’intérêt national incarné dans l’expansionnisme économique » (p. 17). Jusqu’en 1945, l’Europe a donc fait barrage, au nom de ses intérêts coloniaux et industriels, aux visées américaines d’internationalisation de la prohibition répressive de certaines substances, invariablement exprimées en termes moraux et messianiques, pour le bien de l’humanité. Après la Seconde guerre mondiale, la donne a changé du tout au tout. Le régime des drogues mis en place à la Société des Nations fut d’abord transféré, pratiquement tel quel, à la toute nouvelle Organisation des nations unies dont la création doit beaucoup aux États-Unis, et l’hégémonie américaine sur le contrôle des stupéfiants s’est mise en place. Une Europe détruite par le conflit, bénéficiaire du Plan Marshall, et qui allait bientôt entamer la décolonisation ne pouvait plus s’opposer à la volonté jamais démentie d’étendre les principes directeurs de la politique antidrogue américaine à l’ensemble du monde. L’une des principales chevilles ouvrières de cette entreprise fut Harry J. Anslinger (1892-1975), le « mythique » chef du Federal Bureau of Narcotics (FBN), la première police fédérale antidrogue américaine créée en 1930 au sein du département du Trésor. Anslinger occupa ce poste jusqu’à sa retraite en 1962, soit 32 ans durant, un record en la matière. Il fut en outre, pendant une longue période, le chef de la délégation américaine à la Commission des stupéfiants, l’organe législatif de l’ONU. Ancien diplomate chargé des affaires d’alcool durant la Prohibition (1920-1933), Anslinger était particulièrement bien placé pour comprendre que l’élimination de la production de drogues en dehors des États-Unis – l’une des priorités de son pays depuis le début – nécessitait l’établissement, et l’encadrement légal, d’un régime de coopération internationale.

Notons au passage que l’un des apports originaux du livre de Bewley-Taylor est qu’il offre une analyse du rôle d’Anslinger assez différente de ce qu’on pouvait avoir lu jusqu’ici. En effet, les historiens qui s’étaient préalablement penchés sur la carrière du chef du FBN tendaient à le représenter comme le grand architecte, passionné, acharné et très puissant, de la stratégie américaine antidrogue du début des années trente à celui des années soixante, « période cruciale », nous dit l’auteur, tant à l’intérieur du pays que dans les instances multilatérales[11]. Bewley-Taylor démystifie grandement le personnage en le décrivant plutôt comme un bureaucrate qui, avant tout, s’est ingénié à poursuivre un objectif plus restreint : conserver son poste et ses prérogatives le plus longtemps possible, fut au prix d’invraisemblables manœuvres et de relations souvent tendues avec le reste de l’appareil d’État américain qui, en fin de compte, ne fit jamais que le tolérer.

La période 1945-1960 fut donc celle de la consolidation de l’emprise des États-Unis sur le régime international de gouvernance des stupéfiants, et donc de l’adéquation croissante de celui-ci à la doctrine américaine. Un « succès » qui, selon Bewley-Taylor, doit tout de même être porté au crédit d’Anslinger, qui y parvint, non sans mal, « en exploitant le pouvoir économique et politique des États-Unis et en liant le contrôle des stupéfiants à d’autres sujets, souvent d’ordre économique et de politique étrangère pour faire pression sur les pays afin qu’ils votent en faveur des lois de contrôle transnational des stupéfiants promues par les États-Unis. » (p. 96)

Bewley-Taylor livre un chapitre du plus haut intérêt sur la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, qui consacra l’hégémonie américaine et servit de base aux autres conventions sur les drogues adoptées par les Nations unies en 1971, 1972 et 1988 (également passées au crible). Enfin, l’auteur achève son ouvrage en évaluant divers aspects du régime de contrôle actuel, très « américanisé », et des relations qu’il entretient avec la « guerre à la drogue » lancée par Washington dans les années 1980 et 1990. Bewley-Taylor en conclut que la politique des États-Unis a plus d’inconvénients que d’avantages, et il soutient que cette nouvelle escalade en matière de stupéfiants est subordonnée à la Realpolitik, c'est-à-dire qu’elle passe après nombre d’autres intérêts américains qu’elle sert d’ailleurs à faire progresser… comme d’habitude, est-on tenté d’écrire.

NOTES

[1] « Les théories intellectuelles et normes éthiques de l’utopisme, loin d’être l’expression de principes absolus et a priori, sont historiquement conditionnées, car ils sont à la fois le résultat des circonstances et des armes forgées pour promouvoir des intérêts. ».

[2] Inconnu en France, l’historien, journaliste et diplomate britannique Edward Hallett Carr (1892-1982) est pourtant le fondateur de la discipline universitaire des Relations internationales, dont il fut le premier au monde à détenir une chaire, à l’Université du Pays de Galle à Aberystwyth dès 1936.

[3] Sur l’histoire du drug control aux États-Unis, citons l’ouvrage « classique » de David Musto, 1987, The American Disease. Origins of Narcotics Control, Oxford University Press, Oxford (1973), ainsi que Bonnie (R.), Whitebread (C.), 1974, The Marihuana Conviction: A History of Marihuana Prohibition in the United States, University Press of Virginia, Charlottesville. Sur la politique internationale, l’ouvrage de référence reste Bruun (K.), Pan (L.), Rexed (I.), 1975, The Gentlemen’s Club: International Control of Drugs and Alcohol, University of Chicago Press, Chicago ; les lecteurs francophones pourront aussi consulter Brouet (O.), 1991, Drogues et relations internationales, Éditions Complexes, Bruxelles, ainsi que Dudouet (F.-X.), 2003, « De la régulation à la répression. Une politique publique internationale », Les Cahiers de la sécurité intérieure, n°52, deuxième trimestre. L’ouvrage d’Arnold Taylor, 1969, American Diplomacy and the Narcotics Traffic, 1900-1939: a study in international humanitarian reform, Duke University Press, Durham, N.C., aborde certes divers aspects de la relation entre les États-Unis et la SDN en matière de drogues illicites, mais cela ne constitue pas le cœur de son propos qui, de toute façon, ne couvre pas la période post-1945.

[4] Pour un compte-rendu de cet événement, cf. le rapport de mission que nous avions rédigé à l’époque pour l’Unesco : Laniel (L.), 1998, Twentieth Special Session of the United Nations General Assembly. The Drugs Summit. New York, 8-10 June 1998, mission report, UNESCO-MOST Drugs Programme, Paris, 18 juin (ce rapport est également disponible en langue française: http://www.unesco.org/most/laniel.htm).

[5] Nous reprenons ici l’analyse de Martin Jelsma, 2005, « The UN Drug Control Debate. Current Dilemmas and Prospects for 2008 », Dependencies, Science, Politics and Practionners, 48e Conférence du Conseil international sur les problèmes de l’alcoolisme et des toxicomanies, Budapest, 24 octobre.

[6] Pour un aperçu de la situation mondiale des cultures illicites dans les pays en développement, cf. Chouvy (P.-A.), Laniel (L.), 2006, « Production agricole de drogues illicites et conflictualités intra-étatiques : dimensions économiques et stratégiques », Les Cahiers de la sécurité, n° 62, troisième trimestre, pp. 223-253.

[7] Sur la montée en puissance des entreprises de mercenariat aux États-Unis et leur rôle en Colombie, en Afghanistan et en Iraq, cf. notamment Makki (S.), 2004, « Militarisation de l’humanitaire, privatisation du militaire », Cahiers d’études stratégiques, n° 36-37, Cirpes, Paris.

[8] Sur la diffusion de la doctrine de « réduction des risques » (harm reduction) en Europe, cf. Grange (A.), 2005, L'Europe des drogues : L'apprentissage de la réduction des risques aux Pays-Bas, en France et en Italie, L’Harmattan, Paris.

[9] C’est à l’occasion du montage du Plan Colombie (2000-2005) que la confrontation américano-européenne s’est cristallisée et a éclaté au grand jour. En effet, au départ, l’Union européenne devait contribuer financièrement à ce plan de lutte antidrogue. Mais au vu de la tournure essentiellement militaire et de lutte anti-guérilla qu’ont donné au Plan ses concepteurs américains et colombiens, l’Europe s’en est retirée, préférant consacrer ses deniers à des initiatives de paix et des programmes de développement économique plus en phase avec ses valeurs, pratiques et intérêts. Pour une analyse du Plan Colombie tel que finalement mis en œuvre et de son échec, cf. le dossier « Drogues et antidrogue en Colombie », Les Cahiers de la sécurité, n° 59, quatrième trimestre 2005.

[10] Les prises de positions se multiplient à mesure que 2008 s’approche. L’une des dernières en date dans le champ académique est l’ouvrage (financé par l’UE) coordonné par le sociologue colombien Álvaro Camacho Guizado, 2007, Narcotráfico: Europa, EEUU, América Latina, OBREAL/Universitat de Barcelona, Barcelone.

[11] C’est notamment le cas de Kinder (D.), Walker (W.), 1986, « Stable Force in a Storm: Harry J. Anslinger and United States Narcotic Foreign Policy, 1930-1962 », The Journal of American History, Vol. 72, No. 4, March ; et de McWilliams (J.), 1990, The Protectors: Harry J. Anslinger and the Federal Bureau of Narcotics, 1930-1962, University of Delaware Press, Newark.

 

huitzilopochtli

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